7. Se donner les moyens de la reconquête économique par l'écologie

Quelques mesures-clés pour la reconquête économique 

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En bref :

Pour réduire notre empreinte carbone, nous réindustrialiserons le pays en investissant 3 milliards d’euros. Ces investissements devront profiter à l’emploi local. 

Réduire l’empreinte carbone de nos importations et réindustrialiser

Alors que les importations représentent la moitié de l’empreinte carbone de la France, la réindustrialisation doit être conçue comme un moteur de la transition écologique de notre pays.

Nous réduirons de 50 % les émissions de CO2 du secteur industriel d’ici à 2035 par rapport à 2015, en définissant notamment un plan de relocalisation des activités économiques, en commençant par les plus stratégiques.

Nous définirons un plan d’urgence de réduction des émissions des sites industriels français.

Nous accompagnerons aussi les ETI et les PME dans la maîtrise et la réduction de leurs émissions.

Allouer 3 Mds € à la réindustrialisation et l’emploi local

Pour reprendre et accompagner temporairement les entreprises en difficulté relevant d’industries d’avenir ou stratégiques, nous créerons un fonds pour la réindustrialisation et l’emploi local doté de 3 Mds € (apportés par l’État, la Banque des territoires, les régions et des investisseurs privés) qui investira dans leur capital.

Nous créerons un livret de développement industriel par l’écologie afin de flécher l’épargne des Français vers les projets industriels créateurs d’emplois et décarbonant notre économie.

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En bref :

Avec les régions en fer de lance, nous lancerons des odyssées industrielles pour répondre aux besoins en santé, dans l’énergie, la mobilité et le numérique. 

Lancer quatre odyssées industrielles autour des besoins actuels et futurs de la société

La réindustrialisation de la France est indispensable pour recréer des emplois de qualité, redynamiser nos territoires, soutenir notre effort de recherche et d’innovation et garantir notre indépendance.

Nous organiserons cet effort national autour de quatre grandes odyssées, qui correspondent aux grands besoins actuels et futurs (économie de la vie) de la société : la santé, l’énergie, la mobilité et le numérique, comme vaincre les maladies dégénératives à horizon 2035 ou atteindre l’autonomie énergétique décarbonée en 2050.

Cet effort sera coordonné et décentralisé.

Placer les régions au coeur de ces odyssées d’industrialisation

Les régions seront les moteurs de ces odyssées, car je considère que les présidents de région sont aujourd’hui les véritables ministres de l’Industrie du pays.

Les odyssées mobiliseront autant le privé que le public, les citoyens, les ouvriers, les ingénieurs et les chercheurs des secteurs concernés.

Retrouvez également toutes mes propositions pour décarboner notre économie. ou mes ambitions pour une reconquête économique par l'écologie

 

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Associer les salariés aux décisions de l’entreprise

La réussite collective, notamment dans les secteurs industriels, passe par une plus grande association des salariés aux décisions de l’entreprise.

Les entreprises de plus de 1 000 salariés devront compter 50 % d’administrateurs salariés dans les conseils d’administration et de surveillance, ainsi que dans les comités qui en procèdent.

Cette part sera de 33 % dans les entreprises de moins de 1 000 salariés.

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Imposer le respect de critères sociaux et environnementaux aux entreprises via le conditionnement des aides publiques

Nous conditionnerons toutes les aides publiques à un engagement formel de respecter des critères sociaux et environnementaux (qualités des emplois créés, conditions de travail, dialogue social, égalité salariale femme-homme, écarts de rémunération, respect de l’environnement, etc.).

Toute entreprise qui violerait cet engagement devra rembourser les sommes perçues à l’État ou aux collectivités territoriales concernées. Des garanties de remboursement pourront être exigées au moment de l’attribution des aides.

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En bref : 

Via la création d’un nouveau ministère et d’une fiscalité favorable, nous développerons l’économie du réemploi et du recyclage.

Nommer un ministre de l’économie sociale et solidaire

L’économie sociale et solidaire est à mes yeux un modèle économique de référence.

Je nommerai un ministre de plein exercice en charge de cette économie et je demanderai à tous les membres du gouvernement de nommer un référent ESS.

Je développerai son accès à la commande publique en en modifiant les règles, et je démultiplierai ses possibilités de financement, en réformant le crédit impôt recherche et en mobilisant la Banque publique d’investissement.

Je soutiendrai la création d’emplois aidés et d’emplois verts pour les chômeurs, et je généraliserai l’expérimentation « territoire zéro chômeur de longue durée ».

Baisser la TVA sur les produits issus du recyclage et du réemploi

Je renforcerai la filière de l’économie circulaire en mettant en place un taux de TVA réduit sur les produits issus du recyclage et du réemploi, en relançant véritablement le Fonds réemploi solidaire et en lançant un grand plan de développement des achats publics circulaires avec les collectivités.

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Rattraper notre retard en recherche & développement, en particulier dans le public

Il est temps de relancer l’effort de recherche et développement en France, car c’est une condition du progrès économique, social et environnemental.

En 2027, nous aurons rattrapé notre retard en R&D, avec un effort atteignant 3 % du PIB à la fin du quinquennat.

Dans cet effort, la recherche publique sera privilégiée, en particulier dans les secteurs relatifs aux quatre odyssées stratégiques (santé, énergie, mobilité et numérique).

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Limiter le greenwashing via une politique de labellisation publique exigeante

Les acteurs financiers et les GAFAM doivent s’engager totalement dans la transition écologique pour accélérer la réorientation de notre économie.

Une politique de labellisation exigeante, sous le contrôle de l’État et de la société civile, sera définie afin d’éviter tout marketing abusif (greenwashing).

La loi imposera aux banques et aux assurances une pénalité sur l’investissement dans les énergies fossiles et les secteurs les plus polluants, et rendra obligatoire le respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs investissements.

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